Health sciences

Marie Millau est titulaire d’un doctorat en psychologie à l’UQAM et d’une maîtrise en psychologie clinique et psychopathologie de l’université Paris 8. Elle a travaillé plusieurs années à Paris, et au Cameroun auprès d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme et de leur famille.  Elle a débuté sa carrière académique comme doctorante au sein du laboratoire EPAULARD dirigé par Mélina Rivard et a également été assistante puis chargée de cours à l’UQAM au sein du département de psychologie. À la suite de son doctorat, elle a travaillé dans une clinique pilote de diagnostic de TSA dans laquelle elle faisait de l’évaluation diagnostic ainsi que de l’accompagnement des familles. Pendant tout son parcours, elle a eu à coeur de développer ses connaissances et compétences en recherche, comme en clinique auprès de ces enfants et de leurs familles, avec une attention particulière portée sur les enjeux en lien avec les diversités culturelles. Sa thèse de doctorat, comme ces activités de recherches subséquentes sont orientées sur les expériences des parents issues de l’Immigration vivant avec un enfant ayant un TSA . Actuellement, Marie Millau travaille dans l’équipe du centre de réadaptation Marie-Enfant du CHU Sainte- Justine. Parallèlement à sa pratique clinique, elle continue à enrichir ses intérêts de recherche en lien avec le vécu des familles issues de la diversité dans plusieurs projets du laboratoire EPAULARD.

Mélina Rivard est psychologue et professeure-chercheure au Département de psychologie de l’UQAM depuis 2012. Elle a antérieurement été chercheuse en établissement dans les milieux spécialisés en trouble du spectre de l’autisme (TSA) et déficience intellectuelle (DI) et travaille en clinique auprès des jeunes enfants ayant des particularités développementales et leurs parents depuis près de 20 ans. Les besoins exprimés par les familles et les intervenants l’ont motivée à développer un programme de recherche pour améliorer la trajectoire de services reçus par les jeunes familles, des premiers soupçons d’un trouble, pendant l’obtention de services d’intervention précoce spécialisée jusqu’à l’entrée à l’école. Sa programmation capitalise sur le développement de soutiens positifs et le renforcement des capacités des milieux de pratique selon trois axes de recherche : 1. Intervenir tôt et efficacement : agir sur le développement des enfants.. 2. Agir en soutien à la santé psychologique des enfants, de leur famille et des intervenants. 3 : Promouvoir les savoirs et le pouvoir d’agir (empowerment) des parents. Active dans plusieurs milieux de recherche, elle est chercheuse régulière à l’Institut universitaire en déficience intellectuelle et en trouble du spectre de l’autisme, à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, co-titulaire de la Chaire de déficience intellectuelle et troubles de comportement de l’UQAM et directrice du Laboratoire d’Étude des Problématiques comportementales en Autisme et Les Autres Retards du Développement (Épaulard).