Diane Gagné, Ph. D. (relations industrielles, Université de Montréal), a connu un parcours atypique. Elle est professeure titulaire au Département de gestion des ressources humaines de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), en relations du travail et en politiques publiques de l’emploi. Elle a été la première femme technicienne en pétrochimie au milieu des années 90. Elle est membre du CA de l’UQTR (depuis janvier 2022) ; membre du CA de l’organisme Action travail des femmes (ATF) ; directrice de l’École de gestion de l’UQTR (juin 2021 à juin 2023) ; directrice des comités de programmes de 2e cycle (UQTR, depuis juin 2023) ; coprésidente du comité institutionnel équité, diversité et inclusion (EDI) (mai 2020 à novembre 2023) ; cofondatrice et membre du laboratoire en études féministes de l’UQTR (depuis 2019) ; membre associée au GRIMADD (Groupe de recherche intervention sur les minières en Afrique et le développement durable, depuis juin 2020) ayant obtenu une Chaire de l’UNESCO ; membre du groupe de recherche RéQEF (Réseau québécois en études féministes, depuis 2019) ; membre du groupe de recherche GIREPS (Groupe interdisciplinaire et interuniversitaire de recherche sur l’emploi, la pauvreté et la protection sociale, depuis 2015) ; membre chercheuse du groupe de recherche CRIMT (Centre de recherche interuniversitaire sur la mondialisation et le travail, depuis 2014). Ses intérêts d’enseignement et de recherche en lien avec la situation des femmes sont : la recherche féministe et l’intersectionnalité ; la difficile mixité en emploi ; la citoyenneté au travail,les discriminations systémiques (EDI, équité, diversité, inclusion) ; la précarité de et en emploi ; les influences des politiques publiques de l’emploi sur les enjeux de discriminations systémiques. Elle a plusieurs publications scientifiques à son actif dans les dernières années, notamment comme auteure ou première auteure : Déconstruction du triptyque « préjugés, stéréotypes et idéologies » de quelques actions syndicales au Québec (2024, avec Chloé Fortin-Bergeron) ; Femmes « opérateur » à technicienne en pétrochimie : qu’est-ce qui achoppe ? (2022) ; The polymorphic conception of systemic discrimination : unions between discourse and action in Quebec/L’illusion de l’égalité : conception polymorphique de l’action syndicale québécoise, entre discours et actions (2021/2022) ; Femmes « opérateur » 30 ans ont passés : quelles distances parcourues ? Le cas du secteur de la pétrochimie, du raffinage et du Gaz au Québec (2019). En 2024, elle est coauteure du livre Situation de femmes en ingénierie : plaisirs, défis et solutions (français, anglais, espagnol) et du rapport de recherche Situations de femmes en ingénierie dans des secteurs où elles sont largement sous-représentées.
